SIRIRI a rencontré plusieurs personnalités pour leur présenter ses actions et activités. Toutes ces personnalités ont été impressionnées par le travail de l’organisation et ont manifesté leur soutien à SIRIRI en quelques lignes. Vous pouvez lire ci-dessous leurs paroles de soutien.

Pavel Fischer
Membre du Conseil d’administration de SIRIRI, ancien diplomate (2003-2013), ancien directeur de l’institut STEM

J’ai découvert SIRIRI lorsque j’étais ambassadeur tchèque en France. Avec les organisateurs de la collecte de lunettes nous réfléchissions à la manière de faire parvenir rapidement les caisses remplies de lunettes nettoyées et triées à leurs utilisateurs. La France en tant que pays ayant des liens traditionnellement forts avec la République centrafricaine se présentait comme une base d’appui appropriée.

Avec le temps, il s’est avéré que cela ne serait pas si facile que cela. Mais nous avons constaté que nos partenaires considéraient la République tchèque comme un pays dont les citoyens n’étaient pas indifférents à ce qu’il se passe sur d’autres continents. L’enthousiasme avec lequel les élèves des écoles tchèques ont participé au projet était contagieux. Et j’ai finalement vécu comment SIRIRI a construit des ponts entre des personnes qui ne se seraient jamais rencontré en Europe.

Je suis heureux que SIRIRI réalise aujourd’hui un syllabaire pour les jeunes enfants et de pouvoir être de la partie. En tant que membre du conseil d’administration, je peux me rendre compte de première main qu’il suffit de peu pour que des choses qui ont du sens prennent forme. Ainsi, les méthodes de Jan Amos Comenius jouent littéralement de toutes les couleurs. Après tout, le monde est plein de couleurs en République centrafricaine.

Aurelio Gazzera
Missionnaire italien en RCA, OCD

J’ai beaucoup de raisons de travailler avec l’équipe de SIRIRI. D’abord leur capacité à comprendre le contexte qui vient d’une connaissance approfondie de l’environnement local. Leur capacité à comprendre quand agir. Le tact. La précision. L’étendue des domaines dans lesquels SIRIRI intervient… Les membres de SIRIRI sont en capacité de répondre aux besoins locaux. Nous sommes tous récompensés par ce qui est la plus grande richesse de ce pays d’Afrique centrale et qui est la chose la plus précieuse au monde : les sourires.

Tomáš Sedláček
Economiste

Aider les populations des pays les moins développés est un devoir pour les Etats les plus riches. Plus de vingt ans après la révolution de velours, il est nécessaire de prendre conscience que la République tchèque appartient à la partie la plus riche de la planète. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui s’en rendent compte. Je suis heureux que des organisations s’efforcent de contribuer le plus efficacement possible au développement des pays pauvres. SIRIRI qui intervient en République centrafricaine, fait résolument partie de telles organisations.

J’apprécie en particulier qu’elle collabore avec une organisation partenaire sur place, ce qui lui permet de répondre aux réels besoins. Elle n’est pas comme un super-héros qui tombe du ciel, résout un problème et disparaît. L’héroïsme de SIRIRI consiste en sa persévérance et son approche réfléchie et sur le long terme. Tous mes encouragements ! Vous avez mon respect et mon soutien.

Jan Sokol
Philosophe, signataire de la Charte 77

L’intérêt actif pour les pays pauvres – en développement pour être politiquement correct – est un élément infiniment important de la maturité civique de notre époque. Il exprime en effet l’interdépendance « globale » qui caractérise notre époque, il participe de notre richesse et parallèlement cache les risques jusqu’à présent plutôt dissimulés. Pour les pays « cibles » – en particulier en Afrique -, il apporte une aide directe, même si elle est parcellaire. Pour moi, ce qui est encore plus important est l’intérêt en lui-même, l’empathie humaine qui transcende les « intérêts » économiques. Le plus important est néanmoins l’expérience de la misère humaine : c’est seulement dans ce face-à-face que nous pouvons, nous Européens gâtés nous extirper de notre souci infantile de nous-mêmes, apprécier à leur juste valeur nos propres « problèmes » et nous orienter dans cette période étrange et unique dans laquelle nous vivons.

La maturité, après tout, ne signifie pas l’assertion de ses propres libertés et exigences, mais elle ne commence que lorsque l’individu commence à prendre ses responsabilités. « L’aide au développement » officielle que les pays riches apportent prudemment aux plus pauvres et aux pauvres, n’aurait pas de sens si elle n’était pas accompagnée de cet intérêt humain de connaître et d’aider. Il ne s’agit pas d’un quelconque souci ou une sinistre obligation, mais bien d’une belle opportunité pour chacun qui se lance dans une telle activité. Comme l’a écrit André Gide, « le bonheur de l’homme n’est pas dans la liberté mais dans l’acceptation d’un devoir ».

Tomáš Halík
Professeur à l’Université Charles, président de l’Académie chrétienne tchèque et recteur de l’église du Très Saint Sauveur

J’aimerais par ces quelques lignes soutenir les efforts précieux de l’ONG SIRIRI pour nous rappeler, à nous qui ne sommes pas affamés, notre coresponsabilité envers ceux qui, sans notre solidarité, mourraient de faim. Je connais personnellement les organisateurs de ces activités et j’ai confiance dans leur travail méritant. Ils contribuent à rendre le monde un lieu plus humain et nous aident afin que, peut-être avec une contribution peu modeste, nous participions au bien.

Václav Malý
Évêque, signataire de la Charte 77

Malheureusement, il existe sur notre planète encore de nombreux territoires malmenés. L’un de ces Etats, dont nous ne savons presque rien, est la République centrafricaine, une ancienne colonie française. Il fait partie des pays les plus pauvres dans le monde. La moitié de la population est analphabète. Les soins médicaux ne sont pas à la hauteur des besoins aigus. Je suis heureux qu’il se trouve parmi nous des personnes qui ne restent pas indifférents au sort de ces populations. Elles ont fondé l’ONG SIRIRI qui soutient depuis plusieurs années les systèmes éducatifs et de santé ainsi que l’agriculture. Ces bienfaiteurs généreux ont par exemple aidé à la construction d’un orphelinat et contribuent à son fonctionnement. Ils financent aussi un centre médical et les études de deux jeunes médecins. L’aide est ciblée et aucun apport financier n’est gaspillé ni ne se perd dans les poches d’individus indélicats. Depuis 40 ans dans ce pays oublié opère  une mission des Carmes déchaux qui est un solide partenaire pour nos bénévoles. Je considère l’action et la manière d’aider de SIRIRI comme une initiative digne de confiance, qui mérite non seulement une plus grande attention mais aussi notre aide morale et matérielle. Elle exprime une solidarité sans pathos avec les plus nécessiteux, solidarité qui rend notre monde plus humain.